Sidonie Rhodes
☈ I'LL LOOK AFTER YOU
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 |  Sujet: (M) BADGLEY ☈ certains moments ont un goût d'éternité.  Mar 1 Nov - 21:49 | |
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russel au choix.
❝ La solitude peut être une forme de compagnie. ❞@marc levy
I ✍ I used to beL'histoire est totalement libre. Il y a juste deux choses à savoir, il a vingt-sept ans et il est mort depuis vingt-six ans.
II ✍ We used to sayJe pourrais faire un pavé, je suis la spécialiste pour raconter le lien mais le plus simple est d'aller lire ma très longue fiche ici : https://creature-fear.forumgratuit.org/t30-achevee-no-air-sid. Ou alors en voici les extraits les plus évocateurs dans l'ordre chronologique :
- Spoiler:
this innocence is brilliant i hope that it will stay this moment is perfect please don’t go away i need you now and I’ll hold on to it don’t you let it pass you by.
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« Qu’est ce que tu fais Sid chérie ? » Le paternel Rhodes pousse la porte de sa chambre et pénètre dans sa chambre. La brunette relève les yeux vers lui et lui sourie doucement. « Rien papa, je joue avec mes Barbies. Toute seule. » Elle leva une de ses poupée blonde vers lui comme pour lui prouver quelque chose. « Pourquoi, j’ai fais quelque chose de mal ? » Sid savait qu’elle n’avait jamais rien fait, ou du moins qu’il ne pourrait apprendre ce dont elle était effectivement coupable et prit donc cet air innocent qui l’empêchait d’être inculpé à chaque fois. « Non ma chérie, bien sur que non. » Il s’approcha, déposa un baiser sur son front et caressa ses cheveux avant de sortir de la pièce, refermant derrière lui la porte. Sid tourna immédiatement la tête en direction de sa commode, qu’elle ne voyait pourtant qu’à moitié. « Pourquoi je ne peux pas dire à papa que tu es là ? Ou à personne ? » Le jeune homme soupira, s’avança vers elle et s’agenouilla. « C’est parce que c’est un secret. Tu sais garder les secrets n’est ce pas Sid ? » La petite fille hocha vigoureusement la tête comprenant parfaitement l’ampleur d’un secret. « Tiens, fais Ken. » La petite fille lui tendit le seul male de sa collection de poupées et éclaira son visage d’un grand sourire, Rusty était vraiment le meilleur des amis possible.
« Qu’est ce que tu fais là ? » Sid faisait les gros yeux à son casier ce qui était en passe de la faire passer pour la plus grand folle du collège, elle était assez stressée pour sa rentrée comme ça. « Tu ne vas pas bien. » Il disait cela comme s’il avait était convié à sa rentrée du fait qu’elle n’était pas au mieux de sa forme. « Je suis stressée, c’est normal, c’est ma rentrée, je ne connais personne et en prime je parle toute seule ! » Elle ferma violemment son casier, serra un peu plus fort ses livres contre elle et avança en direction de ce qu’elle pensait être sa salle. « C’est de l’autre côté Sid. » Le plus dignement possible, elle s’arrêta, fit demi-tour et repartit du même pied, priant pour ne pas avoir l’air trop stupide. Elle se faisait des amis assez rapidement généralement mais avait toujours peur de ne pas s’adapter. « Maintenant va-t-en, c’est mon jour aujourd’hui. » Elle susurra ces mots entre ces lèvres, juste après avoir vu le sourire satisfait qui s’étaler sur le visage de Rusty. Elle entra violemment en contact avec une fille qui arrivait en face d’elle et laissa tomber ses livres. Ça lui apprendra à observer Rusty plutôt que sa route. « Je suis vraiment désolée, ce n’était pas intentionnel. » La jolie blonde en face d’elle lui sourit, simplement. « Il n’y a pas de problème. Bonne chance pour ton premier jour. » Ce devait être écrit sur son front ou quelque chose comme ça. En jetant un coup d’œil à droite et à gauche, elle se rendit vite compte qu’il était partit comme elle le lui avait demandé. Ramassant ses affaires, elle repartit et finit enfin par trouver sa salle, le visage de cette belle inconnue gravée dans sa mémoire.
« Alors, entre toi et blondie ça roule n’est ce pas ? » Sid fit un bond énorme et posa la main sur sa poitrine, essayant d’arrêter ses battements de cœur. « Bon Dieu mais qu’est ce que tu fais là ? » Sid attrapa le drap qui couvrait son lit pour cacher son corps très peu vêtu. Blondie, comme il aimait à l’appeler était en bas en train de réceptionner un colis et ce n’était vraiment pas le moment. « Je viens voir ce que tu fais, je suis un mec rappelle toi, deux filles ensemble ça m’excite. » Étonnement, elle avait du mal à y croire, c’était surement du au ton amer du jeune homme. « Merde Rusty, c’est mon intimité là. » D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, il avait toujours été avec elle, un peu comme sa conscience qu’elle était seule capable de voir. Mais désormais c’était différent. Elle était au lycée, elle avait terminé sa puberté, sortait tous les soirs et avait tendance à se lâcher dès qu’une jolie fille passait par là. Plus depuis qu’elle était officiellement en couple ceci dit. « Ne m’oublie pas Sid, me fait pas ça. Tu es tout ce qu’il me reste. » Il avait vraiment l’air au bord de la dépression nerveuse. Pour autant, elle allait bientôt remonter et ne pouvait se permettre de se faire surprendre en train de parler seule. « Je suis désolée Rusty. » Il s’évapora immédiatement devant ses yeux. Elle eut tout de même le temps d’apercevoir une larme couler sur sa joue. « Tout va bien ma puce? » Sid tourna immédiatement la tête vers la porte d’entrée et se força à sourire. « Oui, tout va bien. » Elle venait simplement de rejeter son plus vieil ami, son meilleur ami.
« Je t’aime Sid. » Six mois, cela faisait seulement six mois qu’elles se fréquentaient de manière quasi officielle. Sid avait arrêtée de coucher à tout va, elle s’était casée sagement avec Samara qui était tout ce qu’elle recherchait chez une femme. Mais depuis aussi loin qu’elle se souvienne, elle était terrifiée à l’idée de dire je t’aime. « Répond lui Sid, et ferme la bouche. » La brunette s’exécuta tout en se retenant de toutes ses forces pour ne pas lancer un regard assassin à Russel qui s’incrustait toujours au moment où il ne fallait pas. Samara semblait plus que mal à l’aise du silence qui s’était installé depuis sa déclaration alors Sid se lança. « Moi aussi. » C’était tout ce qu’elle pouvait faire pour le moment. Elle avait une peur monstre de s’attacher à qui que ce soit, persuadée que l’amour était la seule chose qui pouvait la détruire complètement. « Tu crains Rhodes, elle ne te mérite pas. » Sam s’approcha d’elle et déposa un doux baiser. « Chacun va à son rythme, il n’y a pas de soucis. » Sur ses paroles et son sourire enjôleur, elle quitta la pièce, la laissant seule avec Russel. Attrapant un de ses coussins, elle lui balança dessus, pour la symbolique plus qu’autre chose. « Tu m’as déjà dit toi, que tu m’aimais ? Personne, personne me l’avait dit, t’aurais pu respecter ça non. » Elle était vraiment en colère, il avait gâché son premier je t’aime. « Je t’aime Sid. » Elle était tellement choquée qu’elle mit plusieurs secondes à tourner la tête vers lui, il était déjà parti. La porte se rouvrit immédiatement sur Samara, l’air maussade. « J’avais oublié, je dois y aller. On se voit demain. » Sid hocha la tête, culpabilisant déjà de sa réponse, ou plutôt de sa non réponse. Et malgré elle, les mots de Russell n’arrêtaient pas flotter dans son esprit.
Cette falaise avait toujours été la leur, sans bien qu’elle sache pourquoi. Pour la troisième fois, elle cria son nom. Personne ne pouvait l’entendre d’ici et de toute façon, personne n’aurait été lui cherché des noises. L’accident de voiture de la mère Rhodes n’avait échappé à personne. Une grande fortune veuf, ça attire la une des journaux. « RUSSEL ! » A bout de souffle, elle se laissa tomber sur les genoux, se les écorchant au passage. Peu lui importait, sa mère venait de mourir. C’était l’œuvre des chasseurs, il n’y avait là pas l’ombre d’un doute. Du moins pour Sid qui ne voyait pas ce qui pouvait être derrière ça. Cette perte l’avait peut-être moins touchée que ses sœurs cadettes, mais elle n’en avait pas moins perdue sa mère. Et voir son père anéanti comme il l’était relevait du supplice. Rien n’y faisait, elle n’arrivait pas à lui remonter le moral, comme elle ne pouvait être autre chose pour ses sœurs qu’une épaule sur laquelle pleurer. Et elle, sur qui elle pouvait se reposer ? Durant toute son adolescence, Russel avait été son pilier. C’était un ami lorsqu’elle n’avait personne avec qui jouer, un psychanalyste lorsqu’elle n’avait personne à qui parler, ou tout simplement une présence familière dans les moments difficiles à passer. Et aujourd’hui, il n’était plus là. Elle ne l’avait quasiment pas aperçu cette année, il s’était fait des plus discrets. Et aujourd’hui où elle avait besoin de lui plus que jamais, il n’était pas là. Il était parti, elle l’avait fait partir, tout était de sa faute.
« Sid ? Sid tu vas bien ? » La voix qui parvenait à ses oreilles était sans nulle doute incroyablement stressée. Sans qu’elle ne le désire, l’entendre lui procura un plaisir incommensurable. Elle croyait bien l’avoir perdu à jamais et ne lui avait pas parlé en quatre ans. Entre la mort de sa mère et sa disparition, les premiers temps avaient été très douloureux et difficiles à gérer. Mais elle avait réussie à surmonter cela, la tête haute, comme toujours. « Sid, tu m’entends ? » Elle ne tourna pas la tête vers lui, essaya faiblement d’ouvrir les yeux, sentit la main de son père serrer la sienne. « Oh mon dieu Sid, tu es réveillée. » Elle cligna plusieurs fois des yeux avant de récupérer un champ de vision clair. « Où est ce que nous sommes ? » Aux dernières nouvelles, elle se trouvait à Reims, essayant de recueillir les confessions d’un ancien roi de France. « Tu as eu un accident ma chérie. La tour dans laquelle tu étais s’est effondrée et ils t’ont rapatrié ici dès qu’ils ont pu. Ça fait deux semaines que tu es dans le coma, ils ont dit que tu n’allais peut-être jamais te réveiller. J’ai eu si peur. » Elle usa de toute sa force pour serrer à son tour la main de son père et esquisser un sourire en sa direction. Elle avait mal dans à peu près chaque partie de son corps. « Ils ont dit que ton cerveau aurait peut-être des séquelles. Est-ce que tu peux encore ? Est-ce que tu la vois ? » Il n’avait pas besoin de prononcer son nom pour savoir qu’il parlait de sa mère. Il était le seul Rhodes au courant de ses pouvoirs et même s’ils n’en parlaient absolument jamais, elle savait qu’il enviait son pouvoir. Elle tourna légèrement la tête et l’aperçut à l’embrasure de la porte. Elle lui adressa un léger sourire et disparut de son champ de vision. Quant à Russel, il n’avait pas bougé, s’inquiétait plus que de raison. « Je ne sais pas papa, je ne sais pas. » Elle n’aimait pas mentir mais excellait à cet art. Elle était trop en colère contre Russel et sa disparition et préférait éviter de lui parler pour le moment. C’était le moyen le plus simple, simuler une perte totale de pouvoir, l’ignorer jusqu’à ce qu’elle soit prête.
Alors pour résumer rapidement, Russel est un fantôme qui suit Sidonie depuis qu’elle est toute jeune. Au départ, il s’est tourné vers elle parce que c’était le premier médiateur qu’il rencontrait. Au fil des ans, il s’est beaucoup attaché à elle jusqu’à tomber amoureux de la jeune femme qu’elle est devenue. Ce qu’il ne sait pas c’est qu’elle pense qu’il est son âme sœur. Elle ne le lui a jamais dit et préfère garder les choses ainsi puisqu’il leur est impossible de s’aimer. Il a fini par s’en aller, après qu’elle se soit réellement mise avec Samara, ou du moins à ne plus apparaitre sans arrêt. Lorsqu’elle a failli mourir, il s’est finalement rendu compte qu’il ne pouvait se passer d’elle, même si c’est égoïste, il l’aime plus que tout.
Je vous chérirai plus que tout si vous prenez ce scénario, mais plus que tout ! Être fantôme c’est pas toujours cool mais après les dc sont fait pour ça   Non mais il aura un lien avec Samara qui est aussi un médiateur et tous les autres qui viendront après. Le prénom est négociable bien que peu, le nom au choix mais pas composé. L’avatar est tout à fait négociable, je ne suis pas difficile, juste fan de dair.
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