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| Sujet: ☇I WISH I WAS SPECIAL. Jeu 10 Nov - 21:22 | |
| @credits obligatoire prénoms, noms. ❝ Citations ❞@crédits
I ✍ I am what I amNOM(S), PRENOM(S) : à remplirSURNOMS : à remplirDATE ET LIEU DE NAISSANCE : à remplirÂGE : à remplirEMPLOI/ÉTUDE : à remplirGROUPE : à remplir II ✍ And isn't it ironic ?à vous de mettre les différents tics/manies/habitudes/actualités de votre personnage 001. ... 002. ... 003.
III ✍ Dust in the wind Bon, ce passage est pas forcément votre préféré, nous en sommes conscientes. Alors, vu que nous sommes adorables, on vous propose de nous écrire une anecdote de 15 lignes minimum. Bien sur, nous on aime toujours en savoir vachement, mais tant que nous avons nos 15 lignes, nous sommes heureux.
IV ✍ Body and soul PSEUDO/PRÉNOM : Ginette. ÂGE? SEXE? LOCALISATION? : Soixante dix-huit ans, avide de sexe, quelque part dans une ferme. COMMENT NOUS AS TU CONNU? Bazzart, ô, grand ami. SCENARIO OU INVENTE? : Inventé. AVATAR : Dianna Agron. QUELQUE CHOSE A RAJOUTER? : Le forum est à tomber par terre.
Dernière édition par Amber Huntington le Jeu 10 Nov - 23:53, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: ☇I WISH I WAS SPECIAL. Jeu 10 Nov - 21:23 | |
| Amber Huntington. Un patronyme assez commun, pour un personnage plutôt étrange, je vous l'accorde. Je suis née un certain douze mai 1987, d'une mère inconnue. Cet acte qu'on qualifie, aujourd'hui, d'accouchement sous X. La plus grosse bêtise humaine, selon moi. Au plus profond de mon être, j'en ai toujours voulu à cette femme qui m'a portée durant neuf mois dans son ventre, qui m'a vue naître, mais qui a tout de même accepter de me confier à des inconnus. De parfaits inconnus. Les Fitzgerald. Dès ma naissance, ils m'ont recueillie et, par un commun accord, ont décidé de m'élever comme si de rien n'était. Comme si j'avais été le fruit de leur union. Absurde. Comment deux êtres peuvent-ils imposer une éducation, des valeurs, des normes, à une enfant qui n'est même pas la leur ? Je les déteste. Seize ans. Seize ans que j'ai passé à dire amen à chacune de leurs paroles, à les aimer, mais surtout à leur faire confiance. Confiance aveugle. Je me demande encore, aujourd'hui, où en serait cette histoire si je ne m'étais pas posée toutes ces questions. Pourquoi ne leur ressemble-je pas ? Pourquoi tous ces tabous concernant ma naissance ? Pourquoi tant de chuchotements lorsque je suis présente dans la pièce ? Pourquoi les entends-je se poser des questions me concernant, tard le soir ? « On lui dit ou on ne lui dit pas ? » Mais, pourquoi, bordel de merde ?! C'était un vendredi. Je revenais de l'école. Un silence, pour le moins, impressionnant régnait dans la maison. Amanda, la femme de ménage, était déjà partie. Quant à mes « parents », ils n'étaient toujours pas rentrés. Georgia, ma prétendue mère, travaillait en tant que secrétaire médicale. Elle rapportait assez d'argent à la fin du mois, mais son salaire était loin d'être aussi enviable que celui de son époux, Joseph, grand chef d'entreprise. Il était à la tête de milliers de personnes. C'était grâce à son argent que nous possédions une aussi grande demeure et que mes copines se permettaient de me définir comme étant une « gosse de riche ». Elles me jalousaient presque toutes et me reprochaient, d'ailleurs, assez souvent, de ne pas profiter davantage de la richesse de ma famille pour m'offrir des vêtements un peu plus luxueux. Mais le luxe, je n'aimais pas cela, moi. Payer des robes, le quintuple de leur prix, pour avoir un petit « Dior » gravé dessus, non merci. Ce n'était tout simplement pas pour moi. J'étais plutôt le genre de fille à avoir un nombre improbable de piercings et de tatouages en tout genre. Je préférais me colorer les cheveux, moi-même, en roses que de passer des heures chez des coiffeurs, dits, professionnels. Terme incongru. Un coiffeur reste un coiffeur. Ce n'est pas parce qu'il travaille pour un salon bon marché qu'il n'en est pas pour autant professionnel. Enfin, je m'égare. Je montais donc dans ma chambre quand j'entendis du bruit dans ce satané bureau, où l'accès m'avait formellement été interdit. Seize ans que je résidais dans ce « château », et pas une seule fois, je n'eus le courage de pénétrer dans cette pièce. J'avais beau jouer la rebelle, s'il y avait bien une chose à laquelle je n'avais jamais osé contester, c'était bien cette interdiction qui m'avait été imposée. Je m'en veux, à présent, de ne pas avoir défié ces monstres plus tôt. Cela m'aurait évité de vivre si longtemps dans le mensonge. Anxieuse, je redescendis les marches doucement. J'avais d'abord pensé à des cambrioleurs, mais ils auraient été bien trop calmes pour jouer les imposteurs. Alors que je continuais dans ma lancée, la porte d'entrée s'ouvrit brusquement. C'est alors que je vis Amanda. « Erin.. Tu es déjà rentrée ? Je viens juste récupérer mes clés. », me dit-elle en agitant ces dernières devant mes yeux ébahis. « Tes parents ne devraient pas tarder. » Alors que je m'apprêtais à lui demander d'où provenait ce bruit dans le bureau, un sentiment de curiosité prit possession de mon corps. Je la laissai donc s'en aller, décidée à croquer dans le fruit interdit. Le bruit du portail résonna. Je n'avais plus rien à craindre. J'arrivai, enfin, à destination. Le son qui m'avait attirée, quelques minutes auparavant, n'était que la combinaison du vent avec les milliers de dossiers rangés sur les étagères. Je me dépêchai donc de fermer la fenêtre lorsque cette pulsion m'envahit davantage. J'avais, devant moi, la possibilité de connaître une multitudes de secrets concernant les concurrents de mon « père ». Personne n'en aurait jamais rien su. La peur de pouvoir être surprise m'excitait profondément. Je parcourais donc les dossiers, prenant bien garde de les remettre comme ils étaient avant mon arrivée, lorsque je tombai sur CE dossier. Caché derrière un meuble, il affichait en gros, mon nom, gravé au feutre noir. Abasourdie, je l'ouvrit. La première page avait pour titre « formulaire d'adoption ». En tête de pied, je découvris les signatures respectives de Joseph, puis de Georgia. Au fur et à mesure que je tournais les pages, mon cœur se brisait un peu plus. Le monde venait de s'écrouler autour de moi. Je vivais avec deux personnes étrangères. J'étais assise par terre, en larmes, entourée d'une quantité de feuilles, que j'avais inintentionnellement éparpillées autour de moi. La douleur rongeait mon être. Je me sentais trahie, trompée. Pourquoi, bon Dieu ? Pourquoi ?! Des milliers de questions me passèrent par la tête, mais je ne trouvais pas d'excuses pouvant justifier leur acte. J’en voulais au monde entier. Ces tantes et oncles qui m'avaient vu grandir, durant toutes ces années, ne le savait-il pas ? L'arrivée soudaine d'un nourrisson dans la vie d'un couple ne les avait-ils pas choquée ? Évidemment qu'ils étaient au courant. Ils étaient tous complices. Énervée au plus haut point, je me levai et me mis à déchirer tous ces dossiers auxquels tenaient tant à ces enfoirés. Ils étaient la nature de leur richesse. Je voulais les voir souffrir, crever. Alors que la colère prenait de plus en plus possession de mon corps, un incendie se déclencha. Sur le coup, je ne compris pas. Affolée, je quittai la pièce, avant de m'enfuir du domicile. Une heure toute entière défila sous mes yeux. Perchée sur le toit des voisins, je découvrais, doucement, les policiers et les pompiers alarmés par le feu. Les deux êtres à l'origine de mon mal-être étaient présents sur les lieux, également. Ils assistaient à l'effondrement de leur empire, impuissants. Le fait de les voir aussi mal, me redonnai peu à peu le sourire. Je me sentais humiliée, sale, vendue. Mais par dessus tout, j'étais dans l'incompréhension totale. Comment ces flammes avaient-elles fait pour atterrir là ? Je ne me souvenais pas avoir usé d'un quelconque briquet. Ni même d'allumettes, d'ailleurs. Mais restons-en au vif du sujet. Pendant que des hommes enchaînaient les allers-retours dans la maison, Georgia pleurait dans les bras de Joseph. De loin, je remarquai une silhouette féminine qui s'approchait d'eux. Amanda. Alors qu'elle s'apprêtait à leur parler, un son assourdissant me traversa le corps. Je n'arrivais plus à bouger, j'étais paralysée. Soudain, ce bruit s'arrêta net. Et aussi étrange que cela puisse paraître, je pus entendre parfaitement ce qui se disait à plus de cinq mètres de moi. « Elle était dans la maison lorsque je suis repassée prendre mes clés. » Un cri strident m'arracha les tympans. Georgia. Elle venait de s'écrouler par terre. Tout ce qui venait de se passer me paraissait un peu trop confus. L'adoption, l'incendie, et maintenant les voix. Je croyais rêver. Le lendemain, à la une des journaux, on voyait mon portrait. « Jeune adolescente disparue dans un incendie. » Le monde devait donc me penser morte. Cet article était l'ultime chance, pour moi, de reprendre ma vie à zéro. Goodbye Erin Fitzgerald, good morning Amber Huntington. © IMAGES PROVENANT DE TUMBLR.
Dernière édition par Amber Huntington le Sam 12 Nov - 20:51, édité 3 fois |
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Sidonie Rhodes ☈ I'LL LOOK AFTER YOU
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| Sujet: Re: ☇I WISH I WAS SPECIAL. Jeu 10 Nov - 23:50 | |
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Polly Chamberlain FIRE STARTING IN MY HEART
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| Sujet: Re: ☇I WISH I WAS SPECIAL. Ven 11 Nov - 10:14 | |
| Bienvenue parmi nous Je te réserve la belle pour 5 jours, si tu as la moindre question n'hésite pas Bon courage pour ta fiche | |
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Maïwenn Sutherland
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| Sujet: Re: ☇I WISH I WAS SPECIAL. Ven 11 Nov - 11:22 | |
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| Sujet: Re: ☇I WISH I WAS SPECIAL. Ven 11 Nov - 17:43 | |
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Asher Rhodes
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- BE OR NOT TO BE JOB : Enchaine les petits boulots. TO DO-LIST: Envoyer des excuses à Melissa. - Trouver un nouveau coup foireux a faire à Carson - Appeler Sid' - Me trouver un bon job - Arrêtez de fumer - remettre de l'essence dans ma moto. - Trouver un appart' ☎ YOUR CELLPHONE :
| Sujet: Re: ☇I WISH I WAS SPECIAL. Ven 11 Nov - 17:53 | |
| GRONGRON Welc'home! | |
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Polly Chamberlain FIRE STARTING IN MY HEART
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