Do you feel magic in the air ?
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GRANDE OUVERTURE ❝ and i'm sitting all alone inside my head ❞ 2124793060 ❝ and i'm sitting all alone inside my head ❞ 2124793060 ❝ and i'm sitting all alone inside my head ❞ 2124793060
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 ❝ and i'm sitting all alone inside my head ❞

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MessageSujet: ❝ and i'm sitting all alone inside my head ❞   ❝ and i'm sitting all alone inside my head ❞ Icon_minitime1Dim 6 Nov - 18:36

❝ don't quiet know how to feel ❞


❝ and i'm sitting all alone inside my head ❞ Tumblr_ltglzlWU8L1qar6tno1_r1_500 ❝ nous portons tous des masques, mais vient un temps où on ne peut plus les retirer sans s’arracher la peau. ❞


Certains sentiments nous tirent vers le bas. Quinze années, voilà le labs de temps durant lequel j’avais enfouis toute forme de sentiment très profondément en moi. S’il y a une chose que l’on peut reconnaitre au fait de n’avoir aucune famille, c’est bien le fait de se forger le caractère. Je suppose que malgré tout, on finit un jour où l’autre à se laisser aller. S’ouvrir aux autres, au monde, découvrir qu’aimer, chérir, ne sont en aucun cas des notions de faiblesses… ou presque. J’ai appris à mes dépends, mais cela valait peut être la peine, peut être était-ce là le prix à payer pour être plus fort, pour se protéger du mieux possible. Comment un être croyant en la beauté du monde, pensant bêtement que l’amour est le plus grand des remèdes, le plus beau des cadeaux, peut-il espérer vivre en sécurité, ne pas avoir à se protéger… Vivre dans un tel fantasme est risqué.

Je fais parti de ceux qui ont appris à rejeter ces faiblesses, rejeter l’attachement, l’amour, ces choses qui font de vous de simples marionnettes, des êtres faibles, incapables de voir le monde à travers ses vices, ses noirceurs, et de ce fait, ceux qui ne savent pas s’en protéger. Je dois remercier une femme pour ça, une de ces femmes que l’on croit connaitre, qui entre dans votre vie, et en ressort si vite que vous finissez anéanti, gisant, brisé au fond de vous-même. Ces femmes là, elles vous brisent, elles vous rendent plus fort également. Il y a quelques années, j’étais le fou, l’ignorant. J’ai su en guérir, m’ouvrir assez au monde pour m’en préserver. Ma famille est ce qu’il me reste, je ne suis peut être qu’une pièce rapportée, mais je leur dois tout, une vie, une belle vie, de celle à laquelle je n’aurais sans doute jamais aspiré auparavant.

Auckland. Cette ville a bercé mon enfance, mon adolescence, tout ma vie, ou presque. J’ai appris à la connaitre, à la détester, puis à l’aimer, à la considérer comme ma maison, foyer sur et inébranlable. Avec le temps, j’ai même appris à la connaitre par cœur, la parcourant sans même avoir à penser à une destination. Comme pour Mount Eden, voilà un lieu dans lequel je ne me sentais pas différent, en marge, être doué de capacité hors du commun peut vous donner l’impression de n’appartenir à rien, de vivre en reclus, mais ce n’est pas mon cas. Je reconnais cacher mes dons certes, mais je sais aussi qui je suis, je n’ai pas honte de ma condition, bien au contraire. Pour moi, la magie est un don. Loin d’être comme tous ces orphelins, j’ai quelque chose d’exceptionnel, quelque chose qui me différenciait des autres. Cet endroit, emprunt de souvenirs plus ou moins douloureux, était un havre de paix, un lieu sein, loin des regards, sur. Sa végétation, la vue, ce coté « autre monde » qui me donnait l’impression d’avoir quitter ma vie, d’avoir oublier tout ce que je pouvais laisser derrière moi, ne serait-ce que pour quelques petites heures. Un bienfait nécessaire, seul refuge contre la folie, contre cette sensation qui parfois m’envahit, me donnant l’impression qu’à tout moment je pourrais m’effondrer, exploser.


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MessageSujet: Re: ❝ and i'm sitting all alone inside my head ❞   ❝ and i'm sitting all alone inside my head ❞ Icon_minitime1Lun 7 Nov - 18:27

❝ and i'm sitting all alone inside my head ❞ Tumblr_lrobe2kEPA1ql41hno1_500
sittin' here resting my bones

Une, deux, trois, quatre foulés ... Mes jambes bougent toutes seules, c'est maintenant devenu un automatisme. Mes pas se calquent sur mon rythme cardiaque. Courir est pareil à une drogue pour moi, depuis trois ans c'est la seule et unique chose qui me permette de ne pas devenir folle. Toutes les raisons étaient pourtant réunies pour que la folie s’empare de moi. Tout avait commencé avec la révélation plutôt inattendue de mon père, si soudaine et brutale. J'avais appris quelque chose qui bouleverserait ma vie certainement pour toujours. Mes mains n'étaient pas les mains d'une simple photographe, mais celles qui allaient tuer, encore et encore, sans relâche. Une machine de guerre. J'appris que dans la famille nous étions des chasseurs, de parents en enfants, sans aucune exception. N'allez pas imaginer des tueurs de gibier, de mignons petits lapins qui gambadent, oh non. D'humain, ou plutôt de créature jugées inhumaines. Je compris vite que je n'allais pas pouvoir déroger à la règle. Ma grand-mère était morte, je devais suivre au pied de la lettre ses intensions pour moi. Tuer. Tueuse. Voilà, depuis des années je cherchais qui j'étais, ce pourquoi j'étais née, la réponse apparut clairement. Et puis il y a eut Hadès et sa révélation folle. J'avais cru avoir trouvé la bonne personne, le gars avec qui j'allais passer la reste de ma vie ou au moins une bonne partie. J'y croyais dur comme fer, je refusais d'écouter mes amis, ma famille qui eux étaient persuadés que ce n'était qu'une amourette comme tout le monde a vers seize ans. Je l'avais aimé, peut être un peu trop, je n'aurais pas du. Ça m'aurait fait moins mal. Il était parti, n'en parlons plus.

J'avais réussi à remontrer la pente même si pour cela j'avais mis à l'écart tout ce que j'aimais, mon frère, les soirées, la musique. Je m'étais renfermée, me plongeant complètement dans la photo. Je capturais n'importe quel moment de ma journée, ça me permettait de penser à autre chose, pour l'instant de quelques heures. Mon père sentait bien que n'allais pas bien, il ne comprenait pas. Ne comprenait pas qu'Hadès était parti, ne comprenait pas qu’ôter la vie de quelqu'un -même si lui le considère comme un erreur de la nature- était loin d'être mon passe temps favori. Il ne comprenait pas que tout le monde n'était pas comme lui, sans cœur, prêt à noyer son meilleur ami pour nettoyer la Terre d'âmes mauvaises. Il ne comprenait pas. Je ne comprenais pas non plus. Ça ne faisait que quelques mois que j'avais réussi à me ré-sociabiliser, redécouvrant des plaisirs stupides comme celui de sortir boire un simple verre entre amis. Ou même, comme aujourd'hui, faire une course dans la montagne de Mount Eden par temps clairs, préférant avant courir de nuit, à l’abri des regards, sûre de ne rencontrer personne.

Une, deux, trois, quatre foulées. Rien pouvait m'arrêter, du moins c'est ce que je croyais. Je regardais toujours droit devant moi quand je cru discerner une ombre, un corps un peu plus loin. Je me trouvais dans une partie de la montagne où peu s'aventurer, terrain glissant, risque de se prendre une branche en pleine tête tous les six mètres. Je ralentis lentement pour être sûre qu'il y avait bien quelqu'un. Je devais avouer que je n'étais pas tellement rassurée, je n'avais aucune arme, les laissant chez moi dès que je pouvais, et n'étant pas grande je ne pourrais pas réellement me défendre si la personne s'avérait être un tueur en série ... Je marchais, le plus silencieusement possible. Une personne se trouvait bien à quelques mètres, impossible à reconnaître à cette distance. ❝ Il y a quelqu'un ? ❞ J'aurais pu sortir quelque chose de plus héroïque du genre, "hé ! Qui va là ?". Pas très convaincante, personne ne répondait. ❝ Je vous préviens que mon copain fait près de deux mètres et est champion de catch dans sa catégorie ! ❞ Ma voix était hésitante, mentir n'avait jamais était mon fort.
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