(terminée) △ ONLY THE WIND WILL LISTEN.

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@BLUEST-LIGHT ON TUMBLR.
mosshart (codell, reaver), eddon..

❝ It's often just enough to be with someone. I don't need to touch them. Not even talk. A feeling passes between you both. You're not alone. ❞
@ quote by/ marylin monroe.

I ✍ I am what I am
NOM(S), PRENOM(S) : Eddon, Mosshart Codell Reaver. SURNOMS : Mossie. Mais plus personne ne l'appelle comme ça. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le douze mars, à Wellington. ÂGE : Vingt-six ans. EMPLOI/ÉTUDE : Avocat d'affaires, unique héritier d'une gigantesque entreprise d'aéronautique. GROUPE : Witches.

II ✍ And isn't it ironic ?

001. Le pouvoir de Mosshart le condamne à une certaine solitude. En effet, dès qu'il touche quelqu'un, il aspire son énergie, stoppe les flux, fait cesser les battements du coeur. Imposible pour lui d'entretenir une quelconque relation charnelle ou sexuelle, que ce soit avec un homme ou une femme. Il ne peut même pas caresser un animal. Cependant, le pouvoir de Mosshart n'est pas totalement développé. Il lui réserve quelques surprises (le pouvoir de Mosshart restera toujours aussi compliqué mais il va pouvoir petit à petit, le gérer, et même absorber, dans une moindre mesure et pour un temps défini, les pouvoirs des autres sorciers). 002. Mosshart a une passion pour les bateaux. De ce fait, il habite sur un voilier, baptisée "la Sublime". Il possède aussi deux autres yachts et un jet privé. Etre héritier d'une multinationale, ça aide. Pourtant, peu de personnes sont au courant pour son compte en banque. 003. C'est un passionné de sports extrêmes. Parapente ascensionnel, jet-ski, snowboard, rien ne va assez vite ou assez haut pour lui. 004. Ses parents sont morts quand il était jeune. Il vit avec un majordome, Gilbert, un homme d'un autre temps qui représente la classe incarnée aux yeux Mosshart. Gilbert est à la fois son père, son ami et l'une des seules personnes au courant pour son pouvoir. 005. A cause de son pouvoir, il porte souvent des gants. On lui fait fabriquer sur mesure en Italie et il en a une collection impressionnante. 006. Comme tout Néo-Zélandais qui se respecte, il aime le rugby et les moutons. 007. Son entreprise a fourni beaucoup de matériel pour le tournage du Seigneur des Anneaux. En remerciement, Peter Jackson lui a offert une réplique de l'Anneau de Pouvoir. Mosshart y tient comme la prunelle de ses yeux, d'autant plus que c'est un immense fan de l'oeuvre de Tolkien. 008. Il est au courant pour la Hunting Division, mais n'a jamais été leur cible. Sûrement parce que son pouvoir n'est pas spectaculaire comme peut l'être la lévitation ou la pyrokinésie. 009. Une fondation au nom de sa mère, la "Nahula Eddon-Mahari Foundation", s'occupe à travers toute la Nouvelle-Zélande de préserver la culture Maori. Sa mère, Nahula, était à demi issue de ce peuple ancestral (et c'est par elle qu'il a hérité de son pouvoir, la grand-mère de Nahula étant une shaman respectée qui maîtrisait la prescience). 010. C'est un lecteur chronique, un amateur de café très sucré et pour finir, il aime les vieux films et les comédies musicales.

III ✍ Dust in the wind
Bon, ce passage est pas forcément votre préféré, nous en sommes conscientes. Alors, vu que nous sommes adorables, on vous propose de nous écrire une anecdote de 15 lignes minimum. Bien sur, nous on aime toujours en savoir vachement, mais tant que nous avons nos 15 lignes, nous sommes heureux.

IV ✍ Body and soul
PSEUDO/PRÉNOM : Kittycat, Laura. Meeeeow. ÂGE? SEXE? LOCALISATION? : 18/LIMACE/SOUS MA FEUILLE DE LAITUE. COMMENT NOUS AS TU CONNU? Bazzart représente, sisi ! () SCENARIO OU INVENTE? : Inventé.AVATAR : Le magnifique Casey Affleck. QUELQUE CHOSE A RAJOUTER? : Ce forum est magnifique.

Invité

« Monsieur, la voiture vous attend. » Il pleuvait ce jour-là. Le ciel était d’un gris lourd et plombé, et sur l’étendue verte et humide du cimetière se découpaient les pierres tombales blanches, et les toilettes noires des endeuillés. Il y avait là le conseil d’administration d’Eddon Corporation Inc., de la famille éloignée, tous les amis des Eddon. Ils étaient connus pour être justes, généreux, préoccupés par l’environnement et désireux de rendre service à leur pays et aux hommes. Leur entreprise avait été fondée dans le but de faciliter les déplacements des gens, de faire des découvertes scientifiques qui changeraient le monde, d’envoyer des hommes dans l’espace. Maintenant, leurs deux corps étaient enfermés entre quatre planches de bois. Maman ne sourirait plus jamais. Papa ne lui ferait plus jamais faire l’avion. Ils ne sortiraient plus jamais ensemble tous les trois, en catimini, le dimanche matin pour aller bruncher dans un petit restaurant de la ville. Papa et maman étaient morts. Mosshart n’arrivait pas à s’en rendre compte. A côté de lui, Gilbert avait le regard posé sur les tombes conjointes de ses anciens employeurs. Sa présence réconfortait Mosshart. Il leva les yeux vers le vénérable majordome. « On rentre ? » La réponse fut immédiate. « A votre service, Monsieur. »

***

« Dis, Mosshart ... » La voix câline et langoureuse de Jane lui parvint à travers un rideau opaque. Enfermés dans la chambre du jeune homme, les deux adolescents étaient allongés sur le lit. La fumée trouble qui envahissait la pièce appartenait au joint que Jane tenait entre ses doigts agiles. C’était la première fois que Mosshart fumait. Il se sentait ailleurs. D’ailleurs, il flottait, non ? Ils n’étaient plus dans la chambre, ils voguaient sur l’océan, n’est-ce pas ? Il se sentait si léger ... L’adolescente glissa le joint entre les lèvres du garçon et il inspira profondément la fumée. Elle envahit ses poumons et il la retint longuement avant de l’expirer. C’était le pied. Le pied total. « Tu voudrais pas qu’on aille un peu plus loin ? » La voix de Jane était de plus en plus lointaine. Fasciné par son plafond, Mosshart restait immobile. Jane lui reprit le joint et approcha sa tête de la sienne. « Embrasse-moi comme font les autres garçons ... » Mosshart pouvait sentir le souffle de Jane sur ses les lèvres. Mais il ne bougea pas. Il était à dix mille lieues d’ici. « Si tu veux pas m’embrasser, c’est moi qui le fais ... » Soudain, il sentit que Jane basculait sur lui et que leurs bouches se mêlaient. La langue mutine de Jane caressait la sienne. Le cœur de Mosshart se glaça alors d’horreur. Il sentit la vie de Jane quitter son corps pour venir dans le sien, il sentait les battements de son cœur s’estomper, sa peau devenir glacée, et le pire, oui, le pire dans tout ça, c’est qu’il aimait ça, il ne pouvait pas s’empêcher d’approfondir le baiser pour lui prendre toutes ses forces, toute sa vie ... « Monsieur, au nom du Ciel ! » La voix de Gilbert claqua dans l’air. Tout se passa très vite. Mosshart sentit que Jane lui était arrachée et brusquement, tout disparut, la sensation du feu qui coulait en lui se dissipa. Il se redressa sur son lit et vit le corps inanimé de Jane dans les bras du fidèle Gilbert. « Elle ... Je ne voulais pas ... Elle ... Elle est morte ? » balbutia-t-il, sous le choc, honteux. Le majordome auscultait la jeune fille. « Non, elle ne va pas mourir, je suis arrivé à temps ... » lança-t-il sombrement. En effet, Jane reprenait des couleurs et respirait. Faiblement, mais elle respirait. « Je ne voulais pas ... Elle m’a surprise ... Pardon, Gilbert ... » répéta le garçon, livide. Le majordome se redressa, soulevant dans ses bras. « Vous n’avez pas à vous excuser, monsieur. Ce n’est pas votre faute. Mais rappelez-vous ... » « Etre prudent. Oui, je sais. » murmura Mosshart en se levant. La prudence. Autant dire l'abstinence.

***

« Gilbert, quelles sont les nouvelles ? » Le majordome termina de servir le café de son employeur et Mosshart s’assit à la table. « Les actions de la Eddon Corporation Inc. se portent à merveille. Vous avez une réunion à onze heure trente avec le conseil d’administration, et un rendez-vous à quinze heures avec les armateurs grecs. » énuméra Gilbert. Mosshart releva la tête. Il connaissait son ami et il y avait, ce matin, quelque chose dans sa voix qui trahissait une certaine ... nervosité. Or, Gilbert n’était jamais nerveux. Gilbert était un roc. Tout en lui n’était que sang-froid, réflexion et intelligence. « Quelque chose ne va pas, Gilbert ? Asseyez-vous. » fit Mosshart en lui indiquant une chaise. Mais le majordome déclina l’invitation. Il se contenta de rester droit, stoïque. « Monsieur, je dois vous faire part de mes craintes. » Mosshart se tendit et plongea ses prunelles vertes dans le regard gris de Gilbert. Si quelque chose tiraillait la tranquillité du vieil homme, il devait absolument savoir ce que c’était. « Je vous écoute. » Le domestique sembla hésiter. « Monsieur, je pense que vous êtes en danger. Je suis extrêmement sérieux. » Si d’autres auraient pu cesser la conversation ici et éclater de rire, Mosshart n’en fit rien. « Monsieur, vous avez connaissance de ces disparitions inquiétantes. » Oui, en effet, il était au courant. Il savait aussi qu’une division spéciale de l’Intelligent Service était affecté au contrôle des créatures comme lui, mais il savait aussi que personne n’était au courant, ou presque, du pouvoir qu’il considérait comme une malédiction. « Monsieur, ces disparitions ne concernent que des gens comme vous. Je me suis renseigné. Ce mois-ci, une télépathe de dix-sept ans a été retrouvée dans les bois, et il y a deux semaines, c’est un couple – un pyrokinésiste et une chronokinésiste – qui ont été retrouvés noyés dans des circonstances tout à fait mystérieuses. Naturellement, on conclut à des accidents ou à des meurtres commis par des rôdeurs, mais ce n’est pas le cas. C’est la division spéciale de l’Intelligent Service, la Hunting Division, qui est derrière tout ça. Monsieur, je crains le pire pour vous et vos semblables. Je vous prie d’être très prudent. J’ai même des gardes du corps ‘spéciaux’ à vous proposer. Je vous supplie d'y jeter, ne serait-ce qu'un coup d'oeil. » Mosshart resta silencieux un petit moment. Dehors, le soleil brillait, la mer clapotait contre la coque du luxueux voilier. « Merci de m'avoir prévenu, Gilbert. Je regarderais votre liste ce soir en rentrant ... »